La Nouvelle Revue d'Histoire est en kiosque (n° 86, septembre - octobre 2016).
Ouvert par l'éditorial de Philippe Conrad ("L'idéologie américaine"), le dossier central est consacré aux source de l'exception américaine. On peut y lire, notamment, des articles d'Evelyne Navarre ("Le puritanisme fondateur"), de Philippe Conrad ("La République américaine se dote d'une Constitution" ; "La «destinée manifeste» de l'Amérique"), de Arnaud Imatz ("Thomas Molnar, critique lucide du rêve américain"), de Jean Kappel ("Le sort malheureux des Indiens"), de Philippe Parroy ("Le vent d'Amérique souffle sur la France" ; "Le mythe de la frontière") et de Eric Mousson-Lestang ("La part allemande de l'Amérique"), ainsi qu'un entretien avec Nicolas Kessler ("La nature de l'exception américaine").
Hors dossier, on pourra lire, en particulier, un entretien avec Georges-Henri Soutou ("Historien des relations internationales") ainsi que des articles de Gérard Hocmard ("La bataille d'Hastings"), de Franck Buleux ("Guillaume le Conquérant dans la mémoire anglo-normande"), d'Olivier Zajec ("Albert Mathiez"), de Philippe d'Hugues ("Pierre Boutang, philosophe engagé"), de Rémy Porte ("Gallieni, créateur d'Empire et défenseur de Paris"), de Sylvain Pérignon ("Chanter la Marseillaise"), de Pascal Cauchy ("Paul Reynaud et la fin de la IIIe République") et d'Emma Demeester ("Blaise de Montluc, un acteur du «temps des troubles»"), ou encore les chroniques de Péroncel-Hugoz et de Philippe d'Hugues....
olivier zajec - Page 3
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Aux sources de l'exception américaine
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Je suis la guerre...
Le nouveau numéro de la revue Eléments (n°160, mai - juin 2016) est disponible en kiosque à compter de ce jour, 14 mai 2016.
A côté du grand entretien avec Chantal Delsol et du dossier consacré à la guerre, on trouvera les rubriques, toujours aussi riches, «Cartouches», «Le combat des idées» et «Panorama».
Bonne lecture !
Vous pouvez commander ce numéro ou vous abonner sur le site de la revue : http://www.revue-elements.com.
Au sommaire :
Éditorial
Une société flottante par Alain de Benoist
Forum
L’entretien
Chantal Delsol : empêcher que le monde se défasse
Cartouches
Le regard de Michel MarminLa revue des revues : Les jeunes intellectuels à l'assaut du vieux monde par Paul Matillion
Chronique d’une fin du monde sans importance par Xavier Eman
Relire les classiques de la BD par David L'Épée
Chronique cinéma par Ludovic Maubreuil
Champs de bataille : musée royal de Bruxelles par Laurent Schang
Sciences par Bastien O'Danieli
Le combat des idées
L'Amérique
Donald Trump, anatomie d'un phénomène. Le plébiscite de la classe ouvrière blanche
Par James Littel, notre correspondant aux États-Unis
Nicholas Spykman, le père de la géopolitique américaine
Entretien avec Olivier ZajecDroits de l’homme : le livre capital d’Alain de Benoist
Par François BousquetNotre plaidoyer pour le populisme
Entretien avec Vincent Coussedière
Propos recueillis par Alain de Benoist et François Bousquet
L'énergumène Beppe Grillo. Un populisme du troisième type
Par Marco Tarchi
Ernesto Laclau : le seul et vrai théoricien du populisme de gauche
Par Alain de Benoist
Marcel Gauchet : bienvenue parmi les maudits !
Par Thibaut Isabel
Le douanier Rousseau. L'imbécile heureux sans frontières
Par Christophe André Maxime
Saison après saison, l'Europe sauvage
Par Fabien Niezgoda
Cap au Nord, Homère dans la Baltique
Par Jean Haudry
Thierry Marignac is back
Par Pierric Guittaut
Les affres de l'impuissance. Le Long cri de révolte de Léo Malet
Par Michel Marmin
Mon "ami" André Glucksmann
Par Kostas Mavrakis
Raphaël Glucksmann notre "ennemi"
Par Pascal EyssericDany-Robert Dufour. La généalogie sexuelle du capitalisme
Par Thomas Hennetier
Dossier
La "génération déni" face au spectre de la guerre
Par Pascal Eysseric
Entretien avec le général Desportes
Propos recueillis par Pascal Eysseric
Pourquoi l’armée française gagne-t-elle les batailles, mais pas les guerres ?
Par Serge Gadal
La gauche et l’armée, pour une révolution des mentalités
Par Laurent Henninger
OTAN : retour sur un anniversaire oublié
Par Pascal Eysseric et Thibault Isabel
Le bel avenir de la guerre urbaine
Par Laurent Schang
Nouvelles menaces
Comment la police se militarise et l'armée se "policiarise"
Par Pierre Martin
Panorama
L’œil de Slobodan Despot
Séries télés & politique : Game of Thrones
Par Frédéric Dufoing
Philosophie : la conscience de l'individu
Par Jean-François Gautier
L’esprit des lieux : mise au vert à Dublin
Par Michel Thibault
C’était dans Éléments : l’esprit militaire
Par Dominique Venner
Éphéméride : juin -
Front de l'est...
La Nouvelle Revue d'Histoire est en kiosque (n° 84, mai - juin 2016).
Ouvert par l'éditorial de Philippe Conrad ("Hitler contre Staline ou le naufrage de l'Europe"), le dossier central est consacré au front de l'Est (1941-1945). On peut y lire, notamment, des articles de Gaël-Georges Mouliec ("La débâcle de 1941; une faillite du renseignement soviétique ?" ; " Les «Malgré-nous» prisonniers en URSS"), de Max Schiavon ("Barbarossa. l'échec de la guerre éclair à l'Est" ; "Les «Français libres» sur le front de l'Est"), de Luc Pauwels ("L'Ukraine et les déchirements de la guerre"), d'Eric Lefévre ("La Légion des volontaires français contre le bolchévisme") et de Jacques Berrel ("Des officiers allemands au service de l'Armée rouge").
Hors dossier, on pourra lire, en particulier, un entretien avec François-Bernard Huyghe ("La désinformation") et l'autre avec Emmanuel Le Roy Ladurie ("Retour sur une œuvre majeure"), ainsi que des articles de Martin Benoist ("Babœuf ou l'infortune de l'Egalité"), d'Arnaud Guyot-Jeannin ("Le rêve européen de Drieu la Rochelle"), d'Arnaud Benedetti ("1947. L’État face à la menace communiste"), de Rémy Porte ("Les politiques et la conduite de la guerre"), d'Olivier Zajec ("Philippe Ariès") et d'Emma Demeester ("Marguerite d'Angoulême"), ou encore les chroniques de Péroncel-Hugoz et de Philippe d'Hugues....
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L'invention de la géopolitique américaine...
Les Presses universitaires de la Sorbonne viennent de publier un essai d'Olivier Zajec intitulé Nicholas John Spykman - L'invention de la géopolitique américaine. Saint-cyrien, diplômé de Sciences Po Paris, agrégé et docteur en histoire, Olivier Zajec est maître de conférence en science politique à Lyon III et enseigne la géopolitique et la stratégie théorique à l’École de guerre.
" Mars 1942. En plein conflit mondial, un professeur américain de relations internationales développe la théorie géopolitique du rimland censée garantir la domination de Washington sur le monde d’après-guerre. Pour les historiens, Nicholas Spykman partage ainsi avec Kennan la réputation d’avoir inspiré la stratégie du containment anticommuniste de la Guerre froide, qui triomphe à partir de 1947. Le réalisme dur de cet « élève de Machiavel », accusé d’être la voix « de la destruction et du nihilisme », lui vaudra d’intenses critiques.
Toujours cité, jamais étudié, Spykman méritait-il ces jugements ? Ancien agent secret néerlandais, théoricien cosmopolite passé de la sociologie interactionnelle à la politique internationale, partisan de la Société des Nations, fondateur du premier département de Relations internationales de Yale avec le soutien de la fondation Rockefeller, agnostique, polyglotte et dandy, qui était-il réellement ? Jusqu’ici, personne – y compris aux États-Unis – ne s’était encore penché sur son parcours intrigant. Fondée sur des documents inédits, cette biographie intellectuelle comble ce vide en reconstituant l’ensemble de son parcours et en analysant l’histoire de la fascination-répulsion qui marqua la réception des théories géopolitiques allemandes aux États-Unis, des prémisses de la Seconde Guerre mondiale à la naissance du bipolarisme. La « géopolitique » telle que la pensait Spykman a-t-elle réellement eu une influence sur la manière dont la Guerre froide a été menée ? Inattendue, la conclusion à laquelle parvient cette biographie intellectuelle inédite ouvre la voie à une réévaluation de la période cruciale de l’entre-deux-guerres, qui prépara l’accession des États-Unis au rang de première puissance mondiale. "
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"Ne pas livrer les Mistral aux Russes ravit les paléo-atlantistes"...
Nous reproduisons ci-dessous un entretien donné par Olivier Zajec à l'hebdomadaire Marianne et consacré à l'affaire de la vente des deux bâtiments de projection et de commandement de type Mistral à la Russie. Olivier Zajec est maître de conférences en science politique à l'université de Lyon 3 et a notamment publié La nouvelle impuissance américaine - Essai sur dix années d'autodissolution stratégique (Editions de l’œuvre, 2011).
"Ne pas livrer les Mistral aux Russes ravit les paléo-atlantistes"
Marianne : La France a suspendu sine die la livraison du Mistral « Vladivostok » à la Russie. Que vous inspire cette décision et quelles seraient selon vous les conséquences stratégiques et économiques d’une non-livraison de ces bateaux ?
Olivier Zajec* : Je suis en faveur de la livraison de ce bâtiment, et j’ai peur que le report décidé le 25 novembre ne soit à la fois impolitique, masochiste et décrédibilisant. Impolitique, car nous avons intérêt, sur le long terme, à une relation plus adulte avec la Russie, et ce n’est pas en reniant notre parole que nous y parviendrons. Masochiste, car nous fragilisons notre industrie de défense, l’un de nos atouts les plus solides sur le plan industriel. Décrédibilisant, car la valeur ajoutée de l’offre française d’armement sur le marché export réside justement dans une alternative à la vassalisation technologique et normative américaine. C’est ce que recherche un client comme l’Inde. Avec cette décision qui ravit les paléo-atlantistes, nous manifestons notre soumission à des postures stratégiques qui ne servent pas nos intérêts (et je ne parle pas seulement de la France, mais de l’Europe). Livrer le Mistral n’empêcherait nullement la France de jouer son rôle dans la crise en cours en Ukraine, qui doit absolument être dénouée. Tout au contraire, en réalité, car cette manifestation d’indépendance lui conférerait le rôle de tiers, ce qui lui permettrait d’arbitrer le pugilat grotesque qui oppose les nostalgiques de l’URSS que l’on rencontre parfois au Kremlin, et les hystériques russophobes qui semblent avoir pris l’ascendant à l’OTAN. Notons tout de même que beaucoup de ceux qui s’élèvent contre cette vente sont les mêmes qui dansaient de joie lors de l’entrée des Américains dans Bagdad en 2003. À défaut d’autres qualités, il faut leur reconnaître une certaine constance dans l’aveuglement.Comment évaluez-vous les conséquences d’une brouille avec Moscou notamment en ce qui concerne les négociations avec l’Iran ou sur la Syrie ?
Moscou est un acteur incontournable du jeu moyen-oriental, qu’on s’en réjouisse ou qu’on le regrette. M. François Hollande, étant donné la complexité du puzzle régional et suivant l’impulsion américaine, est en passe, bon gré mal gré, de se convertir au réalisme sur le dossier iranien, ce qui était hors de question il y a encore peu de temps. Puisque cette lucidité bienvenue s’applique désormais vis-à-vis de Téhéran, qui redevient un interlocuteur, pourquoi ne pas l’appliquer – même provisoirement – à Damas, étant donné la nature de l’adversaire commun ? Bachar el-Assad n’est pas la menace immédiate. La fourniture d’armes aux islamistes syriens fut une faute majeure de notre diplomatie. Agir stratégiquement, c’est aussi hiérarchiser les priorités et coordonner les fronts : que se passerait-il si le régime syrien s’effondrait aujourd’hui ? Il suffit d’observer la Libye post-kadhafiste pour le comprendre. L’intervention militaire peut être une solution, il ne faut jamais l’exclure a priori. Mais à condition qu’elle ne perde jamais de vue le contexte de l’engagement. « Frapper » n’est pas une fin en soi, mais seulement le préalable ponctuel et maîtrisé d’un nouvel équilibre instable des forces politiques. L’État islamique n’est pas sorti tout armé des enfers du soi-disant « terrorisme global ». Ce n’est pas un phénomène de génération spontanée. Il est comptable d’une histoire longue qui plonge ses racines dans l’échec du nationalisme laïc arabe. Cet échec a des causes internes, à commencer par la haine qui sépare Sunnites et Chiites, et les réflexes claniques des élites arabes. Mais aussi des causes externes, en particulier l’incroyable légèreté avec laquelle certaines puissances (et d’abord les États-Unis) ont, depuis des décennies, détruit les fragiles équilibres de la région en jouant l’obscurantisme pétro-rentier contre l’autoritarisme laïc, et le wahhabisme contre la puissance iranienne. Les Occidentaux, de ce point de vue, ont aussi besoin de Moscou pour parvenir à une solution sur place, qui prenne en compte l’intérêt de tous les acteurs.Pourtant lors du récent G20 de Brisbane, Poutine a été à l’unanimité, par les médias comme les politiques, présenté comme « isolé » sur la scène internationale...
« Si tout le monde pense la même chose, c’est que quelqu’un ne pense pas ». Cet unanimisme, sur un sujet aussi complexe, n’est certainement pas un très bon signe pour la pensée stratégique et politique française. Vladimir Poutine est moins isolé sur la scène mondiale que François Hollande sur la scène européenne. Tout est question de focale, d’échelles d’analyse, et en l’occurrence, c’est une myopie persistante qui caractérise le commentaire journalistique occidental.Lors du dernier sommet de l’APEC (un forum de coopération économique dans la région Asie-Pacifique, ndlr), Moscou et Pékin ont eu, de leur côté, plaisir à mettre en scène leur rapprochement entre « isolés » de la scène internationale. Ce rapprochement est-il viable et peut-il marquer un changement majeur dans les équilibres internationaux ?
Très certainement. Mais il ne faut surtout pas surestimer ce rapprochement. Pékin et Moscou se méfient l’un de l’autre. Cependant, sur ce sujet comme sur d’autres (politique spatiale, énergie, défense du principe de non-ingérence dans les relations internationales), Russes et Chinois semblent poussés les uns vers les autres par un certain unilatéralisme moraliste occidental.
Beaucoup de commentateurs considèrent que l’objectif de Poutine est de reconstituer un empire soviétique. On retrouve également tout un discours sur les supposés « réflexes de guerre froide de la Russie ». Comment percevez-vous l’agitation de ce spectre d’une nouvelle guerre froide ?
J’y discerne le signe que le logiciel de certains experts est resté bloqué en 1984, et que leur appréhension diplomatique est celle qui prévalait sous Ronald Reagan. Les saillies de M. John McCain sont typiques de ce blocage générationnel : « Nous devons nous réarmer moralement et intellectuellement, dit-il, pour empêcher que les ténèbres du monde de M. Poutine ne s’abattent davantage sur l’humanité. » Sans nier la vigueur des réactions russes en Ukraine, il faut remettre les choses dans leur contexte, car cette crise procède d’éléments de nature différente : la profonde corruption des élites ukrainiennes, pro et antirusses confondus ; l’extension ininterrompue de l’OTAN aux marges de la Russie, depuis plus de vingt ans, alors que la main tendue s’imposait ; la méfiance atavique des Baltes et des Polonais vis-à-vis de Moscou, qui ne cesserait que si les Russes rentraient dans l’OTAN (et encore n’est-ce pas sûr) ; enfin, la propension américaine à jouer sur les divisions européennes. La France et l’Allemagne, qui ont tout à gagner à une relation apaisée avec la Russie, sont les premiers perdants du mauvais remake de John le Carré auquel nous assistons.Que pensez-vous justement de l’absence totale d’identité stratégique de l’Europe, sinon l’alignement aveugle sur Washington ?
Je crois sincèrement que les mots ont un sens. Il n’y a pas, en l’état, d’identité « stratégique » de l’Europe. Nous apportons simplement un appui tactique ponctuel à des opérations relevant d’une stratégie américaine, qui a intérêt à ce que l’Europe demeure un objet et non un sujet des relations internationales. Cette tutelle prolongée sur des alliés tétanisés permet à Washington de masquer sa propre perte d’auctoritas au niveau mondial. Plus généralement, les démocraties « occidentales » semblent s’ingénier à se placer dans le temps court du spasme moral, et non dans le temps long de la stratégie. S’il en était autrement, nos décisions sur les dossiers ukrainien, irakien, syrien, libyen et iranien auraient pris une autre tournure, moins tonitruante et plus réaliste. Pour avoir une stratégie, il faut avoir une conscience politique. L’Europe prise dans son ensemble n’en a pas, malheureusement. La France, elle, qui a la chance de disposer d’une armée extrêmement professionnelle malgré des budgets en baisse constante, a prouvé au Mali en 2013 et en Côte-d’Ivoire en 2002 qu’elle pouvait agir avec efficacité. Et qu’elle pouvait donc encore avoir une stratégie. Ce sont ces modèles, mesurés et dépourvus d’hubris, qu’il faut considérer en priorité.Olivier Zajec, propos recueillis par Régis Soubrouillard (Marianne, 1er décembre 2014)
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Nous sommes en guerre économique...
La revue Conflits, dirigée par Pascal Gauchon, vient de sortir en kiosque un numéro hors-série consacré à la guerre économique.
Vous pourrez y découvrir, notamment, des articles de Pascal Gauchon ("La paix est un souhait, la guerre est un fait" ; "Nous sommes en guerre économique !"), de Christian Harbulot ("Pour avoir un devenir, il faut penser la puissance" ; "La France a-t-elle un train de retard"), d'Olivier Zajec ("La guerre pour les matières premières"), d'Alain Juillet ("De la guerre économique à l'intelligence économique"), de Massimo Magiardo ("Un nouveau «péril jaune», fantasme ou réalité"), de Frédéric Munier ("La guerre économique d'hier à aujourd'hui" ; "Le retour du protectionnisme") ou d'Hervé Juvin (De la guerre économique à la guerre intégrale").
" La guerre économique est l'affrontement que se livrent les Etats-nations pour s'assurer le contrôle des «ressources rares» nécessaires à leur économie, et parmi ces ressources rares nous entendons les clients que se disputent les entreprises multinationales.
Elle s'est intensifiée depuis la fin du communisme et surtout depuis les succès des pays émergents qui disputent aux vieilles nations ces «ressources rares» dont tous ont besoin.
Elle prend des formes multiples - matières premières, technologies, capitaux, cerveaux, informations, monnaie sont autant d'enjeux du conflit.
Elle nous concerne tous, car comme le notait dès 1991 l'inventeur de la notion, Bernard Esambert : «Chaque nation essaie de gagner cette guerre d'un genre nouveaux dont les entreprises forment les armées et les chômeurs les victimes. »
Avec la participation de David Colle, Pascal Gauchon, Christian Harbulot, Jean-Marc Huissoud? Alain Juillet, Hervé Juvin, Bruno Racouchot, Pascal Lorot, Frédéric Munier, Bernard Quirin, David Simmonet, Olivier Zajec, etc... "